Courant 2017, les crypto-monnaies battaient leur plein. En début d’année encore, nous avons pu constater que ces monnaies alternatives séduisaient les internautes, dont beaucoup s’improvisaient traders… avec plus ou moins de talent. En quelques mois, les personnalités du web ont fini par s’intéresser au mouvement, entraînant un effet boule de neige qui a eu de nombreuses conséquences pour les investisseurs potentiels. Après la controverse créée par Nabilla autour des cryptodevises, c’est Gaël Monfils, sportif de renom, qui fait l’objet d’une mise en garde.
L’AMF a encore frappé. Il y a quelques mois, l’organisme de référence n’avait pas hésité à remonter les bretelles de Nabilla. La starlette, qui n’hésitait pas à faire l’éloge des cryptomonnaies, a rapidement dû freiner ses ardeurs, après que l’Autorité des Marchés Financiers l’ait mis en garde contre son engagement très prononcé envers l’économie alternative. Nabilla, qui avait alors crié son amour du Bitcoin sur tous les toits, prenaient ses followers à partie, les incitant à investir dans les devises 3.0. Pour le gendarme boursier, cette incitation à l’investissement dans un secteur sans garantie était dangereuse. Force a, par la suite, été constaté que la leçon n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, car Nabilla avait fini par ménager son audience. Sermonner la star n’aura cependant pas permis de faire passer le mot aux autres célébrités.
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Parmi les personnalités de la toile qui continuent de faire de la publicité aux cryptomonnaies, on retrouve Gaël Monfils, véritable adepte du système alternatif. Le tennisman, qui a récemment avoué sa passion pour les crypto-monnaies, s’était exprimé en leur faveur lors d’une interview auprès du Parisien. Le sportif avait alors étonné en vantant les altcoins… mais aussi en faisant l’éloge d’un site de trading. La plateforme, que les internautes n’ont pas eue de difficulté à retrouver, base tout son fonctionnement sur la gérance et l’échange de crypto-monnaies. Selon lui, l’appréhension que le grand-public a envers les cryptodevises n’est pas justifié. Bien que les actifs numériques soient réputés pour leur volatilité, ils ne seraient d’après Monfils, pas plus dangereux ou complexes qu’un fond d’investissement classique.
Il n’en fallait pas plus pour alarmer l’Autorité des Marchés financiers, qui n’a pas tardé à réagir. Cette fois, l’organisme aura pris le parti de s’adresser directement au concerné. Pour faire passer son message, l’AMF a choisi de s’exprimer sur Twitter. Une réprimande que le principal intéressé ne pouvait ignorer… tout comme ses followers. Les termes employés par le gendarme des finances n’ont pas fait l’unanimité. En effet, l’AMF n’a plus hésité à dire que les tradings d’actifs numériques pouvaient s’apparenter à de l’arnaque. L’entité, qui n’agit pas sans un argumentaire bien préparé, en a profité pour rediriger les lecteurs vers un lien rappelant les risques liés au Bitcoin. La notion de danger qui s’apparente au domaine des crypto-monnaies est encore loin d’être assimilée par les nouveaux miners. Les particuliers, qui sont de plus en plus nombreux à se lancer, constituent pourtant la principale cible des délinquants du web.
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